11/06/16
Pour changer un peu des rhinocéros et des éléphants qui occupent l’actualité de la faune sauvage Africaine depuis un bon moment, je vais parler d’un félin :Le Caracal ainsi que d’une petite association bien sympathique « Urban Caracal Project » que j’ai découvert récemment.
Comme beaucoup d’amateur de safari, et malgré mes nombreuses pérégrinations, je n’ai jamais eu la chance de croiser ce gros chat. Comme le serval, le pangolin ou l’oryctérope, il est petit, solitaire, discret, craintif, nocturne, et vie sur un large territoire. Le croiser et pouvoir le photographier est une chance extraordinaire, un exploit, même pour les photographes animaliers professionnels.
L’association Urban Caracal Project, comme son nom l’indique tente de comptabiliser, de suivre et de protéger ce félin encore nombreux dans la région de Cape Town malgré l’urbanisation. A travers son blog, la biologiste Laurel Klein Serieys nous raconte les aventures vécues au chevet des caracals de la région. Considéré comme un nuisible par les éleveurs de lapins et de poules, comme un assassin par les propriétaires de chats et de chiens, et traversant les routes malgré la circulation, le caracal cour bien des dangers dans cette région très urbanisée.
Le dernier post date du 6 juin ici, il nous raconte l’histoire de « Prospero » pris dans un piège et libéré par l’association dans la réserve de Table Montain. Je vous invite à faire un petit effort financier pour cette association qui fait un beau boulot de terrain : ici
Quelques infos sur le Caracal :
Le caracal (Caracal caracal), ou lynx du désert ou lynx de Perse, est un félin d’Afrique et d’Asie. C’est le plus grand des petits félins peuplant l’Afrique (max 18kg).
Son nom signifie oreilles noires en langue turc.Le caracal vit partout en Afrique, à l’exception du Sahara et de la forêt dense d’Afrique centrale. On le trouve aussi en Perse et jusqu’en Inde.
Sa robe unie, jaune ou beige, s’harmonise avec le territoire qu’il occupe qu’il soit de savane ou désertique. Ses longues oreilles se terminent par de long poils noirs, sa queue est courte. Le caracal est un chasseur nocturne hors du commun. Il guette sa proie puis la capture d’un grand bond pouvant atteindre 3 mètres.
Le caracal consomme essentiellement de petits rongeurs, des damans, de petits singes, des oiseaux, mais il s’attaque parfois à des proies plus grandes comme de petites antilopes. En ville, il apprécie particulièrement les chats domestiques, les chèvres et les moutons.
Très présent en Afrique du Sud, Kenya et au Botswana, il n’en reste pas moins qu’une observation est extrêmement rare. Bonne chance à vous…
Source multiples dont Urban Caracal Project ici