Le Cameroun a intensifié depuis quelques d’années la lutte contre le braconnage des éléphants. Le terrible massacre survenu dans le parc national de Boubandjida en mars 2012 et dont j’ai déjà un peu parlé ici a été l’élément déclencheur de cette nouvelle politique.

Le Cameroun est une des plaques courantes du trafic d’ivoire, sa population d’éléphants des savanes au nord du pays comme celle d’éléphants des forêts au sud ont souffert considérablement durant les deux dernières décennies, en particulier dans les parc nationaux de Boubandjida et Waza et dans la réserve du Dja. De plus,le port de Douala, capital économique du Cameroun est aussi un point de passage important de l’ivoire en provenance du Gabon voisin.

Le Cameroun rejoint la courte liste des pays brûlant ses stocks d’ivoire, avec le Mozambique, le Kenya, le Tchad, l’Éthiopie, le Congo-Brazzaville et le Malawi.

Le Kenya justement, a prévu le 30 avril, une crémation d’environ 105 tonnes d’ivoire soit sept fois la plus grosse quantité brûlée dans ces circonstances ainsi que plus 1 tonne de corne de rhinocéros, j’en parlais récemment ici .

Plus de 30000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour alimenter le trafic mondial d’ivoire à destination essentiellement de la Chine et de l’Asie du Sud-Est, où un kilogramme d’ivoire brut se négocie 1000 euros.

Pour stopper le braconnage au Cameroun vous pouvez soutenir Ofir Drori et son ONG LAGA ici

Source multiples dont : France TV info (video) ici et camer.be ici la photo est de l’AFP