L’Unesco inscrit le complexe WAP au patrimoine mondial

14/07/17

Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco réuni à Cracovie pour la 41ème session du Comité du patrimoine mondial a inscrit le 2 juillet le complexe naturelle W-Arly-Pendjari (WAP),  sur la liste du patrimoine mondial, à la demande conjointe du Niger, du Burkina Faso et du Benin. (Je vous avais parlé ICI du dépôt de leur demande l’année dernière). La préparation de la demande de reconnaissance avait débuté depuis 2012.

wap_map.png

L’inscription du complexe comprenant le parc national de la Pendjari et W au Benin, le parc Arly et W au Burkina et le Parc national du W au Niger, lui déjà inscrit depuis 1996 sur cette liste du patrimoine mondial.

Le Complexe W-Arly-Pendjari  d’une superficie totale d’environ 17 000 km² (50.000 km² si l’on y ajoute les zones de chasse et les autres zones annexesconstitue « le plus vaste continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de savanes d’Afrique de l’Ouest », souligne le Comité dans son communiqué. Il « abrite la population d’éléphants la plus grande d’Afrique de l’Ouest et la plupart des grands mammifères typiques de la région comme le lamantin d’Afrique, le guépard, le lion ou le léopard », précise le communiqué du comité.

Environ 4000 éléphants subsistent dans le complexe, faisant de cet ensemble la plus importante zone pour les éléphants de savane (Loxodonta africana) en Afrique de l’Ouest. Les lions (Panthera Leo) sont quant à eux environ 500, c’est la dernière population viable pour l’espèce à l’Ouest de l’Afrique. En tout, près de 100 espèces de mammifères dont des hyènes, des hippopotames, des guépards, Topi, Cobe de Buffon et Deffasa, mangoustes, antilope Rouan… ainsi que 378 espèces d’oiseaux vivent dans ce complexe magnifique.

L’ensemble du complexe WAP fait face à de nombreux défis : la lutte contre le braconnage, le surpâturage, l’empiétement agricole, la coupe du bois, le manque de moyens, la corruption… Ce classement et l’arrivée récente de l’ONG African Park à la Pendjari redonne de l’espoir quant à l’avenir de la faune Ouest Africaine.

Bud Pumba

 

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